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carte postale collection

7 septembre 2017

Comment acquérir des cartes postales anciennes ?

Source: Externe

Quelques conseils pour ne pas se faire avoir lorsque vous achetez des cartes postales anciennes :

 

Le faux-vieux

C'est l'édition moderne d'un cliché ancien et inédit (vieille plaque photo, clichés d'archives, etc). Fait au fonnat CPA et avec un dos style ancien, il peut prêter à confusion. Pas tellement quand il est neuf, mais quand il sera vieilli, sali, passé, rien ou presque ne le différenciera d'une CPA, surtout si on lui colle un vieux timbre. Là encore, c'est à l'éditeur de faire en sorte que les mentions du verso ne laissent planer aucun doute sur l'époque d'impression.

Les altérations

Le principe consiste à détourner une caife en la modifiant ou en ajoutant un détail qui va lui donner de la valeur. Le régionalisme étant recherché par la presque totalité des cartophiles, c'est donc sur la localisation d'une carte anonyme et sans valeur que le fraudeur va agir. 11 existe plusieurs méthodes, souvent très vicieuses et pas toujours évidentes.

a)    le timbre

Nous en avons eu un exemple récent et très bien réalisé sur une carte passée en question dans le dernier numéro de CPC (question 223- 8149, dont le timbre est ici agrandi),

Le principe consiste, sur une carte sans localisation évidente, de placer un timbre dont l'oblitération porte un nom de ville bien lisible. 11 est facile de décoller un timbre sur une carte sans valeur et tout aussi facile de le recoller. Cela ne choquera guère, car souvent l'oblitération n'apparaît que sur le timbre, l'encre n'ayant pas eu prise sur la carte.

Le fin du fin consistera, comme dans le cas de la carte citée, à trouver une oblitération correspondant le plus exactement possible avec un reste de tampon porté par la carte postale. Mais ceci doit être assez difficile à réaliser. Petite variante : Mettre un timbre d'époque neuf et y apposer un tampon fait main avec la vieille méthode de la pomme de terre (2, 3 lettres suffisent) ou plus simple, repiquer le 

cachet en photocopie à partir d'une vieille lettre... ils y sont souvent en double dont l'un à l'écart du timbre.

de.. Salut de ... Suis en vacances à... etc., avec parfois des rapports incongrus entre la ville et le dessin. Dénoncé dans nos colonnes, il répliqua en disant que c'était normal vu que les cartes vierges ne se vendaient pas, alors que celles au nom du village du collectionneur s'arrachaient comme des petits pains, dix fois plus cher I Que ses clients en étaient très contents et qu'ils en redemandaient ! Après tout.. .si c'est vrai ! Faut jamais mécontenter le client ! Mais jusqu'où va la fainéantise de certains ! payer cinq fois le prix d'un passe-partout pour que le vendeur y inscrive à sa place le nom de son bled... faut le faire !

 

b)     la correspondance fictive

Le cas a aussi été observé dans le cadre de « Je voudrais savoir » de CPC, riche en questions sur des cartes photos à identifier ou en confirmation de localisation. Une carte-photo sans légende comporte... oh chance ! une correspondance des plus explicite. L'expéditeur donne presque l'adresse de la vue. Comment mettre en doute une correspondance, rédigée à la plume sergent-major, dans une calligraphie et une orthographe à l'ancienne, adressée à quelqu'un qui hante maintenant le firmament. Et pourtant ! personne ne pâment à retrouver la boutique à l'adresse indiquée. Qui donc m'a raconté avoir vu un jour gentiment installé dans un coin de salon (cartophile), un couple de braves vieillards, rédigeant, comme du temps de la communale, une correspondance sur des cartes-photos... et les revendant plus tard, comme cartes de la cité où ils avaient leurs pénates et où se tenait le salon ? Le dévouement à la cause cartophile n’a décidément pas de prix !

La mini variante du tricheur timide :

Mettre au dos de la carte une localisation manuscrite et prendre un air surpris en disant qu'elle était là avant... sans préciser avant quoi et surtout sans dire « avant ce matin » !

 

d)     les fausses légendes

 

Ça aussi je l'ai vu de mes propres yeux comme disait Homère.

- La carte sans légende Le truc est malin tout plein. On prend une carte ordinaire, du genre Les danseurs de bourrée ou Les vaches aux champs et à l'aide d'une photocopieuse on y photocopie pile-poil, là exactement où il faut, une légende repiquée d'une autre carte. On la prend évidemment sur un fond blanc, sinon c'est plutôt voyant. On fignole avec une copie de la mention éditeur. Localiser une bourrée à Chaîna!ières, passe encore, un fauchage de blé à Trifouillis-les- Oies c'est acceptable, mais quand le faussaire s'avise de mettre la mer en furie à Dijon, où les vaches au pré sur le Champ de Mars, le truc est un peu gros... et pourtant il est passé ! Pourquoi pas une mosquée à Brioude, en pleine Auvergne... Tiens essayons donc....

- Les passe-partout localisés à la demande Un petit marrant s'amusait à écrire, à la main, ou avec un tampon à caractères mobiles, le nom d'une ville ou d'un village sur des cartes passe-partout vierges du genre : Le bonjour de.. Salut de ... Suis en vacances à... etc., avec parfois des rapports incongrus entre la ville et le dessin. Dénoncé dans nos colonnes, il répliqua en disant que c'était normal vu que les cartes vierges ne se vendaient pas, alors que celles au nom du village du collectionneur s'arrachaient comme des petits pains, dix fois plus cher I Que ses clients en étaient très contents et qu'ils en redemandaient ! Après tout.. .si c'est vrai ! Faut jamais mécontenter le client ! Mais jusqu'où va la fainéantise de certains ! payer cinq fois le prix d'un passe-partout pour que le vendeur y inscrive à sa place le nom de son bled... faut le faire !

Vous trouverez d'autres informations dans le journal cartofil

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